Concilier maladie et randonnée

Les cas de contre-indication de la pratique de la randonnée sont rares. Certains états de santé justifient quelques précautions.

• Moyennant un avis médical préalable, la randonnée est recommandée aux diabétiques, excepté les marches en haute altitude.
Par la production d’un effort soutenu mais régulier, les sports d’endurance permettent la mise en place de dosages adaptés visant au maintien de l’équilibre entre alimentation et insuline.
Il faut néanmoins passer par une phase d’apprentissage personnel pour connaître ses réactions pendant la randonnée, s’astreindre à surveiller les glycémies avant et après l’effort, afin de trouver la solution la mieux adaptée.
Les personnes atteintes de diabète doivent accorder une attention particulière au choix de leurs chaussures : une neuropathie des membres inférieurs peut diminuer la sensibilité des pieds à la douleur ou au froid. Elles devront surveiller l’état de leurs pieds et soigner la moindre petite plaie se déclarant au cours de la randonnée.

• Les asthmatiques peuvent pratiquer la randonnée pédestre, cela leur est même souvent conseillé pour augmenter leur capacité pulmonaire. A condition bien sûr, d’emporter leurs médicaments pour traiter une crise éventuelle.

• Les personnes allergiques doivent elles aussi anticiper le déclenchement possible d’une crise lors de la balade (présence de pollens, poussière ou duvet dans les literies des refuges, piqûre d’insecte) en emportant un anti-allergique simple. Pour les cas extrêmes, le médecin peut prescrire une solution injectable contre le choc anaphylactique.

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