Les risques de la randonnée

Si un marcheur « force » un peu longtemps, notamment dans les montées, l’organisme va alors fonctionner en anaérobie : le manque d’oxygène peut s’accompagner de conséquences non négligeables ; au niveau cardio-respiratoire – le rythme cardiaque dépassant durablement 150 pulsations/minute – cela se traduira par un essoufflement et une accumulation d’acide lactique et d’acide pyruvique dans les muscles… À terme, des crampes, voire l’épuisement, peuvent surgir.
Dans tous les cas, de sérieuses courbatures seront ressenties le lendemain. Mieux vaut donc randonner à son rythme d’endurance, selon son niveau d’entraînement, son état physique et son âge.
Les pathologies liées à la marche concernent essentiellement les muscles : contractures ou claquages, rupture ou inflammation des tendons et des ligaments, voire aussi entorses et fractures de fatigue.
Elles font souvent suite à un manque de préparation, d’échauffement ou à de mauvaises conditions de marche.
Pour progresser et améliorer son niveau d’endurance, il suffit de pratiquer régulièrement des activités telles que footing, ski de fond, et bien sûr la randonnée, à un rythme de marche qui convienne.

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